Dans quelques jours, des professionnels qui oeuvrent dans le monde entier pour plus de diversité musicale se retrouveront au Womex, le World Music Expo, en Espagne à A Coruña. Du 25 au 29 octobre, plus de 2000 participants viendront y découvrir les nombreux stands d’exposants, assister aux tables rondes passionnantes, rencontrer d’autres professionnels et écouter la sélection artistique officielle chaque soir en showcase. Pour vous mettre en bouche, #AuxSons partage les playlists commentées de quelques un des artistes sélectionnés !
C’est le cas de La Sonora Mazurén, qui propulsera sa musique afro-latine le 26 octobre sur la Parrote Stage. Le groupe sera aussi en tournée à l’été 2024 !
« Le monde a toujours été relié par la musique, comme un organisme vivant qui nous relie tous et refuse de mourir en survivant aux guerres, aux catastrophes naturelles, aux pandémies, aux crises économiques et politiques. Loin de disparaître, la musique semble renforcer ses formes en se réinventant à chaque fois, comme une ressource infinie. La musique a voyagé à travers les pays et a fusionné les cultures une fois après l’autre depuis le début de la civilisation, le mot musique signifiant à lui seul fusion. Il en a été ainsi entre l’Afrique et l’Amérique latine. Ces deux continents ont nourri leurs cultures respectives depuis longtemps.
Depuis l’invasion et la colonisation de l’Amérique latine par les Espagnols et les Portugais, il y a eu d’innombrables échanges musicaux entre des pays comme l’Angola, le Nigeria, le Mali, le Cap Vert, le Sénégal et des pays comme Cuba, Haïti, la République dominicaine, la Colombie, le Panama, le Venezuela, pour n’en citer que quelques-uns. Au cours de trois siècles d’invasion, plus de 11 millions d’Africains ont été emmenés à La Havane et à Carthagène. 11 millions d’Africains de toute l’Afrique amenés par les Européens sur un continent où il y avait déjà des peuples indigènes. Imaginez la puissance du choc de ces cultures.
La musique afro-latine n’a cessé d’évoluer et de s’étendre depuis lors. Mais dans les années 60 et 70, elle atteint une explosion de créativité et de richesse qui capture l’essence brute de toutes ces cultures réunies. Des tambours africains imparables, des guitares électrisantes, des claviers hallucinants… Voilà ce qui influence le son de La Sonora Mazurén, cette transe hypnotique qui vous permet de vous libérer et de vous faire danser, qui provient de rituels, de rythmes et de psychédélisme. » La Sonora Mazurén
(ndlr : titre remplacé par un autre morceau du même artiste sur Deezer, faute de disponibilité)