Lorsqu’il chante en dialecte damascène, l’on devine qu’il est beyrouthin.
Il s’exprime parfaitement en arabe littéraire, son accent est parfois damascène et d’autres fois égyptien.
Son interprétation chantée d’un dawr ou d’un mawwal fait penser qu’il était sans aucun doute l’élève de grands maîtres, et lorsqu’il s’exprime en baghdadi, on est certain d’écouter un bédouin.
Quand il joue le tanbur, toutes ces différences linguistiques se fondent dans une tradition littéraire globale estompant les frontières et les nationalités.
Le Rossignol de Beyrouth
|Tanburi Muhyiddin Ba Yun
Amar - Sortie le 26/04/2019