Lors d’un concert aux Nuits de Fourvière à Lyon, un proche de Matthieu Chedid tend une oreille intéressée et lui fait connaître le groupe. -M- invite alors Sanjay Khan, frère de Rahis, à chanter sur son album Lamomali. En 2016, c’est à l’Élysée-Montmartre que le groupe apparaît sur scène, entouré de -M-, d’Arthur H et d’Izia.
Le 21 juin dernier, le chanteur réitère l’invitation, lors d’un live surprise qu’il présente comme « une fête musicale universelle, avec des gens du cœur et leur musique hyperinspirante, une vraie expérience et une vibration sacrée extrêmement puissante, qui transcende les gens, les cultures et fusionne les sons ».
En trois jours, 600.000 vues sont recensées. Si -M- fait connaître la musique traditionnelle du Rajasthan, Dhoad infuse la musique pop française en Inde. Depuis Tours, Rahis sourit. « C’est beau de voir le monde comme ça, Matthieu Chedid a un rôle fédérateur. Les gens n’ont pas l’habitude d’entendre d’autres musiques. Matthieu a donné l’exemple d’un langage universel. »