Dans le cadre de Norouz, le Théâtre de la Ville met à l’honneur des artistes Ouzbeks, Iraniens et Ouïghours durant toute la journée du 24/03, notamment avec deux concerts :
À 11h :
Un salon de musique iranienne exceptionnel et intime à la Coupole.
Pour commencer en douceur cette journée festive, rendez-vous pour un concert acoustique avec un élégant duo de musiciens iraniens.
Au setar, luth à long manche emblématique de la musique classique persane, Meghdad Shah Hosseini. Musicien complet né en 1980 à Téhéran, il étudie le chant et différents instruments, la percussion tombak, les luths tar, setar et tanbur, se perfectionne à l’Université des Arts et de l’architecture dans la théorie musicale et le radif, répertoire de la musique classique persane. Aujourd’hui, il se produit en concerts avec des groupes comme Inak band, tant en Iran qu’au-delà de ses frontières. Son parcours foisonnant lui ouvre aussi les portes dans des domaines très variés : prestations instrumentales et vocales, compositions, arrangements et bandes sonores pour des albums, des films, des documentaires et des séries TV.
Farhad Safari, né en 1982 à Téhéran, étudie le tombak dès douze ans, poursuit son apprentissage avec plusieurs maîtres, mais s’intéresse très vite aux différentes méthodes et modalités de jeu de cet instrument de percussion en forme de calice. À l’affût de rythmes, techniques et sonorités nouvelles, il ressent rapidement la nécessité de fabriquer ses propres instruments. Il est reconnu aujourd’hui comme l’un des percussionnistes les plus novateurs de sa génération, expérimentant sa propre méthode de frappe en solo ou en groupes.
Avec : Meghdad Shahhosseini, Oud, Setâr
Farhad Safari, Tombak
À 15h :
Iraniens, Ouïghours et Ouzbeks réunis pour un concert unique et festif
Né à Kachan, au coeur d’un Iran imprégné de son architecture, de sa musique et de sa poésie, Mohammad Motamedi, commençait à jouer, déjà jeune, du ney en solitaire dans les collines avoisinantes. Plus tard, sous l’emprise de cette passion inéluctable, il s’initiera à Téhéran au chant classique. Si l’on s’émerveille toujours du chant persan, son souffle d’inspiration divine, l’émotion profonde du coeur qu’il prodigue, c’est parce que cet art a su traverser habilement l’histoire. Ceci, on le doit à la détermination de quelques chanteurs éclairés comme Mohammad Motamedi.
Conscient d’être un chaînon de la transmission, ce dernier, est capable d’épanouir sa propre personnalité, à la fois humble et profonde, au sein de la nomenclature du radif, la règle classique de la musique persane, et ainsi de s’approprier la parole inspirée des grands poètes de Omar Khayyam à Ferey Dun Moshiri ou Hafez avec une conviction grandissante au fil des années. Pour Norouz, il jouera avec les plus grands musiciens de cette région, tous réuni exceptionnellement pour cette fête unique.