Les prix ICART Sessions ont pour but de récompenser les jeunes talents émergents de la musique et visent à promouvoir et encourager la diversité culturelle et musicale. L’équipe s’attache, chaque année, à soutenir les artistes compositeurs interprètes dont les créations sont originales et ouvertes sur le monde, sans tenir compte de leurs qualifications académiques ou professionnelles. Le tremplin a été initié par les étudiants de l’ICART en octobre 2018.
Après un appel à candidatures d’un mois, ICART Sessions a sélectionné 20 artistes parmi 150 candidats lors d’auditions organisées au Studio FGO-Barbara les 28 et 29 janvier derniers.
Les six finalistes se produiront sur la scène du Carreau du Temple dans le cadre de l’émission Ocora Couleurs du monde de Françoise Degeorges, diffusée sur France Musique les 6 et 13 mars 2021 à 23h.
Puisque cette soirée ne pourra malheureusement pas se dérouler en public, ICART Sessions a créé le prix Public & Étudiants, qui récompensera à la fois le coup de cœur du public et celui de l’équipe d’ICART.
Découvrez les projets des 6 finalistes et votez pour votre artiste favori du 20 au 27 février 2021 sur icart-sessions.fr !
Luna Grit
Luna Grit, anciennement Gritt, poursuit sa renaissance et explore des voies lyriques d’une grande sensibilité. Amoureuse des mots et des émotions, cette artiste a trouvé refuge dès sa jeunesse dans l’écriture, le chant et le dessin. L’année 2012 marque le début de ses collaborations artistiques et s’ensuivent les premières parties de Jacques Higelin, Cali, Camélia Jordana, Greg Ziap. Aujourd’hui, Luna Grit nous interprète des textes qui évoquent les fragilités de l’âme humaine. D’inspiration artistique, Luna Grit s’inspire de sculptrices de vérité : Anais Nin, Frida Kahlo, figures féminines fortes et sensibles et se nourrit d’artistes tel que Bowie, Gainsbourg, Lana Del Rey, Amy Winehouse pour des chansons qui questionnent l’estime de soi, les jeux de l’amour et du hasard.
Ignacio Maria Gomez
Ignacio Maria Gomez relève des êtres hors-ducommun. Jeune artiste virtuose, poète et chanteur enchanteur, Ignacio est surtout un nomade perméable à la vie qui traverse cultures et traditions pour en faire une musique profondément cosmique, autant qu’un trait d’union entre les continents sud-américain et africain.
Luna Silva
Luna est sa musique : des racines aux ramifications multiples proposées comme une évidence. C’est une musique métissée : l’anglais, le français et l’espagnol portent les émotions, la quête de spiritualité ou ses revendications sociales. Une voix chaude et profonde surfant sur des compos instrumentales au rythme impeccable. Un son tonique, travaillé, hyper rythmé, fait de ruptures et de relances sur des rythmes parfois volontairement bancals pour mieux soutenir le groove inné de la voix.
Ensemble Chakâm
CHAKÂM, du nom d’une ancienne forme poétique, est formé en 2014 par Sogol Mirzaei pour célébrer la tradition musicale persane. Après une rencontre lors de l’enregistrement d’un album de chansons traditionnelles iraniennes avec le groupe ATINE, il devient ainsi un trio original, formation dévoilée au festival Les Dialogues d’Oksyrian - Lisztomanias de Châteauroux en octobre 2020, mêlant l’éclat du târ de Sogol Mirzaei (Iran) au qanun soyeux de Christine Zayed (Palestine) portés par la profonde viole de gambe de Marie-Suzanne de Loye (France)
Violet Arnold
En 2014, après une longue tournée avec son duo June&Lula, elle s’isole à Angers le temps d’écrire des choses plus personnelles, faisant pour la première fois écho à ses émotions profondes. Seule sur scène, elle triture ses synthés comme on explore sa voix, elle cherche le chaud, l’âme des machines. Violet Arnold - le nom de sa grand-mère - la guide sur ce chemin sinueux, sans filtres…
Batya Ratz
Batya Ratz est une créature hybride née dans une gare désaffectée de la SNCF, une locomotive menée par Kersley Sham (pad/percussions) et Nikola Raghoonauth (spoken words/ chant). Les morceaux de Batya Ratz ont un goût acide, un arrière-goût de révolte. C’est une poésie qui tangue à la frontière de la musique traditionnelle, du post punk et du rap. Les textes parlent d’horizon fébrile, d’anonymes échoués, d’île. L’île Maurice, la révoltée pieds dans l’eau