Harnais bouclés sur la poitrine et visières rabattues ! Se retrouver ainsi, dans cette position verticale, est peu habituelle. Calme et concentration règnent dans le cockpit ! La navette Supergombo débarrassée de sa rampe de lancement jaillit à travers les nuages et quitte l’atmosphère encore étourdie par la nuit.
Le réservoir rempli à ras bord d’afro-funk, Supergombo fonce tout en confiance vers cette nouvelle exploration !
Enfant superlatif du brassage culturel à la française, l’afrofunk de SUPERGOMBO descend aussi probablement du Tout Puissant Orchestre Poly-Rythmo et des Headhunters. Nourri de Mbalax sénégalais, de soukous congolais, de funk US et de jazz mondial, le son qui se joue ici est donc forcément d’ailleurs.
Pourtant, on ne parlera pas avec eux de « world music ». Du monde, SUPERGOMBO garde plutôt le rythme, frénétique et incontrôlé. Même si ce groupe de 7 musiciens sait qu’il faut parfois freiner, flâner, prendre son temps. SUPERGOMBO fait ainsi tranquillement son super-marché de Bamako à Ouaga, avec détour obligatoire par la Guillotière, quartier lyonnais connu pour sa mixité.