Autrice, compositrice, musicienne, interprète et photographe, Siân Pottok nous dévoile un monde interconnecté, une synthèse culturelle forgée par ses origines indiennes, congolaises, belges et slovaques, ainsi que par ses racines américaines.
Son enfance bercée par les chansons de Myriam Makeba, Kadja Nin, Harry Belafonte et Papa Wemba, provoque chez Siân un besoin profond de retour à ses racines africaines, auxquelles elle intègre des sons électroniques, créant une dentelle musicale qui relie toutes ses origines.
« Deep Waters » possède la force et la simplicité d’un premier album marquant, rappelant des artistes emblématiques tels que Björk ou Joni Mitchell. Ce projet de 11 titres a été réalisé avec la complicité de Valentin Couineau (réalisation) et du batteur-percussionniste Cyril Atef. On y retrouve également des featurings avec les artistes Nneka, Mamani Keïta, et Abou Diarra.
Cet album incarne un « ici et maintenant » où se mêlent intensité terrestre et aspiration à une nouvelle vibration. Cette énergie, Siân l’a trouvée dans le Kamele Ngoni, une harpe traditionnelle d’Afrique de l’Ouest, qu’elle joue depuis plusieurs années, ornée de nappes de cuivres et de sons électroniques. Comme une chercheuse d’or, elle met à jour des pépites qui cristallisent certaines émotions sensibles de notre époque.
