Cuarteto Tafi est la fusion puissante entre la voix argentine et la musique du monde. Une poésie envoûtante et engagée, un chant porteur de messages et d’espoir.
Guidé par la voix rayonnante de Leonor Harispe, l’accompagnement musical est réalisé par Ludovic Deny au bouzouki, Matthieu Guenez à la guitare et l’oud et Frédéric Theiler aux percussions et à la programmation électronique. Influencés par leurs histoires,notamment par celle de Leonor (chanteuse à la double nationalité franco-argentine), Cuarteto Tafi mène un combat mêlant parole engagée et poésie, dans un univers habité par une faune et une flore sauvage et lumineuse. Avec des textes somptueux, le quatuor nous éclaire sur une réalité latino-américaine : entre exil, détérioration environnementale et crise sociale.
Après Amanecer, album éclatant et limpide, qui atteint les chemins d’une première maturité, vient El Infinito Y Un Amor. Plus rêveur, plus méditatif et vagabond, cet album confirme le talent de composition du quatuor. Ils créent et varient les ruptures et contrastes en racontant des histoires et des états d’âme.
On y retrouve les ingrédients signatures de Cuarteto Tafi : l’instrumentation méditerranéenne, le goût des polyphonies, des syncopes rythmiques et des polyrythmiques, les accents de flamenco à la guitare, le jeu sur les répertoires latino-américains (cumbia, jazz latino…). Une nouveauté sur cet opus : les sonorités électro qui viennent moderniser la musique du quatuor.
Un titre d’album énigmatique, « L’Infini et un Amour », comme une équation dans laquelle s’affrontent l’infiniment petit et l’infiniment grand, l’abstrait et le concret, la grandeur des idées, des paysages et l’intimité des émotions, du monochrome et un arc-en-ciel qui s’enlacent presque simultanément. Tel un horizon jamais inatteignable mais qui nous fait avancer, ce nouvel opus est un nouveau chemin emprunté, 11 chansons et autant d’hymnes à la vie que d’hommages aux grandes causes humanistes qui nous traversent et nous bouleversent. Une ode au vent et à la liberté, à la terre et à sa fragile préservation, un chant d’espoir peint de souvenirs et d’exils forcés, un cri d’amour infiniment grand, une angoisse assumée d’un retour d’idées fascistes et une étreinte sincère donnée au Mères de la Place de Mai argentines.
