Après l’album Ne fût-ce qu’en Chine classé coups de cœur France Musique, TTT Télérama, Lakhdar Hanou nous plonge dans les cultures mésopotamiennes à qui l’on doit les premières apparitions de l’écrit sur des tablettes d’argile.
Argile naît d’une histoire Mésopotamienne. Lakhdar Hanou et son oud - conteur des orients - trace un scénario autour des prêtresses héritières de ces mythes qui font entendre les voix du passé. Créé à partir des textes chantés du poète syrien Adonis et des premiers récits mythologiques, Argile fait écho à notre Babylone moderne. Cette musique narrative devient un prétexte pour composer des thèmes sur le premier des déluges en forme de requiem oriental, des rythmes enjoués et des improvisations pour escorter l’épopée de Gilgamesh.
Il ne fallait pas moins d’un ensemble acoustique avec piano, chants, percussions, des archers du violon et du violoncelle pour faire vibrer des mélodies aux sonorités classiques occidentales-orientales. Un album sommé de ramener quelques vérités aux féminins et de faire résonner l’essence d’argile dont nous sommes tous pétris.