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2 février 2021
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Par Mariama
#78
Playlist de Mariama
#78

1. Almultahiat الملتحيات - Mahboub El’alb محبوب القلب 

« L’album d’Almultahiat  » الملتحيات « , projet d’Ahmed Eid qui fait aussi partie du groupe Bukahara, est un de mes plus gros coups de cœur de ses dernières années. Les chansons qu’il compose, arrange, joue et chante me consolent et me portent dans les moments sombres, mais elles se prêtent aussi à accompagner une belle journée ensoleillée. »

2. Richie Havens - Morning Morning 

3. Bilal, Nikki Jean - Black Coffee In Bed

« Des obsessions qui durent : Richie Havens et Bilal - need I say more ? »

4. KAMAUU - MANGO (feat. Adeline)

5. Luke Smith feat. Roy Ayers - It’s Time 

« Ces petites perles de Kamauu feat. Adeline et Luke Smith feat. Roy Ayers. Musical soul food, tout simplement. »

6. Ammar 808, Susha - Geeta duniki 

7. Gordon Koang - South Sudan 

« Des coups de cœurs tout récents : Amar 808 et Gordon Koang, découverts grâce aux algorithmes des plateformes de streaming. Des sons qui me permettent de voyager pendant le confinement. »

8. Bukahara - Afraid no More 

« Soufian qui chante le titre « Afraid No More » de Bukahara et sa voix qui se trouve aussi sur « Never Mind » de mon album « Love, Sweat and Tears ». Il n’y a pas de deuxième chanteur auteur compositeur où je ressens autant de facteurs communs quant aux choses qui se passent derrière nos procédures d’écriture - même si les résultats sont très différents. »

9. Gaël Faye - Chalouper 

« Un album que j’ai beaucoup beaucoup écouté en boucle depuis sa sortie : « Lundi Méchant » de Gaël Faye.  Ne serait-il pas le meilleur parolier de nos jours ? Et la réalisation musicale est un « perfect match ». J’ai l’impression d’y retrouver toutes les émotions qui peuvent traverser nos petits cœurs humains. »

10. serpentwithfeet - A Comma

« Une autre voix que j’écoute sans m’en lasser est celle de Serpentwithfeet qui m’intrigue avec son style envoûtant où se rencontrent soul, production électronique et inspiration classique. »

Mariama

Quand, en 2015, sortait le EP Moments Like This, il devait être le trait d’union qui allait mener Mariama, de son premier album The Easy Way Out, vers son second. Tout ne serait qu’une question de mois avant que la ronde de l’écriture et de la composition ne commence.

Et puis est venue à sa porte ce genre de proposition qui ne vient frapper qu’une fois : devenir la voix du spectacle de James Thierrée, “La Grenouille Avait Raison”. Trois mois de création et une tournée de cent dates plus tard, et les derniers jours de 2016 étaient arrivés.

Le temps sera finalement passé plus vite que prévu mais Mariama n’en aura pourtant pas perdu, mettant à profit chaque répit que lui accordait son emploi du temps pour écrire, composer et, peu à peu, dessiner les contours de ce qui deviendrait son deuxième album.

Bribes de textes, ébauches de mélodies, croquis de titres, c’est avec Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru, Cody Chesnutt..) qu’elle s’est appliquée à les détailler, les peaufiner et les affiner pour sortir d’un bloc de marbre musical, Love, Sweat and Tears, une sculpture de quatorze facettes aux reflets multiples.

Quand Moments Like This s’exprimait dans l’intime et l’acoustique, Love, Sweat and Tears s’ébat quant à lui dans une production luxueuse, mais qui sait avoir la retenue nécessaire pour ne pas devenir envahissante. Sous la poussée des cuivres et les bruines célestes de Fender Rhodes, les mélodies numériques et les archets de violoncelle, Mariama emporte son folk dans ses voyages autour du monde, lui fait rencontrer les basses vrombissantes, les balafons du Burkina, des guitares guinéennes. 

L’amour justement, le point d’ancrage de Love, Sweat and Tears.

L’amour et l’infinité des sentiments qu’il peut générer, les coeurs qu’il peut gonfler de bonheur jusqu’à les faire exploser de tristesse. Les relations compliquées dans lesquels il peut naître et vivre des années durant, la faille qu’il laisse derrière lui lorsqu’il part pour toujours ou l’immensité de possibilités heureuses qu’il peut ouvrir.

Avec justesse, Mariama l’explore et en conte les émotions, sans se laisser elle-même envahir. Trouvant toujours le parfait équilibre pour adapter la douceur de sa voix à la situation. Laissant la subtilité de son interprétation en dire tellement plus qu’une vaine surenchère vocale. Une délicatesse qui résonne dans un écrin musical qui, même une fois refermé, continue de dispenser son charme envoûtant.

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