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10 février 2021
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Par Karimouche
#79
Playlist de Karimouche
#79

Karimouche partage la playlist commentée de ses riches et multiples influences !

 

1. Nass El Ghiwane - Mahmouna

« Nass el Ghiwane a bercé mon enfance. Ma grand-mère, mes tantes et ma mère adoraient ce groupe mythique marocain. Je ne m’en lasserai jamais. »

2. Idir - A Vava Inouva

« Idir est notre Charles Aznavour kabyle et c’est aussi un homme avec qui j’ai partagé des moments inoubliables sur scène avec Mouss et Hakim. J’ai fait un duo avec lui à Fourvière à Lyon. Je l’aimais et je l’aime comme un oncle bienveillant et sage. »

3. Cheikha Rimitti - Nouar

« Souvenir des mariages dans ma famille avec toutes les femmes qui dansent et chantent en chœur»

4. Umm Kulthum - Alf Leila We Leila 

« Une femme inspirante et engagée, une immense chanteuse qui me fait vibrer encore aujourd’hui. »

5. Busta Rhymes - Touch It

« Pour le flow mitraillette, je suis complètement fan. Pour travailler son flow : Busta Rhymes sans hésiter. »

6. Björk - Who Is It

« Björk, je la trouve magique elle fait rêver elle a toujours des univers incroyables en live comme en clip. J’ai choisi ce morceau car il n’y a que de la voix et du human beat box. Ce morceau et vraiment magique. »

 7. Lhasa - De Cara A La Pared

« Sa voix caresse mon âme, je passe de la mélancolie à l’apaisement une montagne russe d’émotions profondes. »

8. Cesária Évora - Petit Pays

« On ressent la chaleur du soleil dans sa voix, elle me fait voyager sans bouger de chez moi, ce qui est plutôt pratique en ce moment 😉 »

9.  M.I.A. - Bad Girls

« J’ai écouté tout ses albums en boucle et encore maintenant. J’adore le clip de ce morceau. »

10. Édith Piaf  - Padam Padam

« Dédicace à mes tantes ! »

 

Karimouche

Karimouche

« Elle passe d’une vie à l’autre entre deux riffs. Silhouette féline des faubourgs hexagonaux. Boule de feu des cafés concerts. Dépositaire des aubes de Kabylie. Peu importe les métamorphoses : c’est à sa voix qu’on reconnaît Carima Amarouche, alias Karimouche. Une voix chaude, frondeuse, qui bouscule nos certitudes sur des beats hypnotiques. Impossible de lui assigner une origine, une adresse, un emploi ou même une humeur. D’où vient-elle ? La portée universelle de sa musique rend la question vaine. Son troisième opus, Folies Berbères, en témoigne : si l’influence orientale est résolument assumée, elle n’en bouscule pas moins les frontières établies. Dans ce nouvel opus, Karimouche, comme à son habitude, conjugue poésie, chronique sociale et sens de la dérision, arme qu’elle manie à coups d’Auto-Tune. « Qui sont ceux qui ont utilisé le vocodeur pour la première fois ? demande-t-elle. Ni PNL ni Booba ! Ce sont des artistes du Maghreb, comme la chanteuse populaire algérienne Cheikha Rimitti, qui me rappelle tant mon enfance… En concert, j’explique tout ça à la manière d’un sketch ! » Il faut en effet la voir tenir une salle hilare pour prendre la mesure de son inspiration. L’évidence s’impose : Karimouche n’a qu’une patrie, la scène. »

Alexandre Kauffman

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