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Depuis près d’un siècle, l’État Français a organisé une politique de migration, voire de déportation, au sein et depuis les territoires dits « ultramarins », dont les enfants et les jeunes travailleurs ont été les principales victimes. En Guyane, aux Antilles, à la Réunion, les histoires affluent non sans faire résonner cette vieille doctrine d’assimilation culturelle, héritée d’un passé colonial qui ne passe pas.

Ces politiques de l’État Français laissent encore des séquelles durables et souvent traumatisantes sur des milliers de personnes, pourtant citoyen.ne.s français.e.s, et sur leurs enfants aujourd’hui. Quelles traces ces histoires ont-elles laissées dans les mémoires collectives ? Comment ont-elles affecté les identités ?

En compagnie d’invitées dont les auteures Hélène Ferrarini, Estelle-Sarah Bulle et les enseignantes-chercheuses Malika Mansouri et Marion Feldman, cette table ronde permet de créer un espace de mise en commun de récits et de recherches pour interroger l’histoire et la place des mémoires collectives dans ce long chemin vers la reconnaissance, la guérison et la réparation.

Suivi du concert Création(S) ! à 20h30 l’Espace Paul Éluard de Stains
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