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Quand on est passé par la bande des humoristes de France Inter et qu’on fricote avec Pierre-Emmanuel Barré, ca veut dire que l’humour tranchant est notre crédo, et que la critique se pare de vitriol de préférence. Aymeric Lompret avait déjà sévi avec Tant pis, son premier one man show en forme de discussion de comptoir décapante. Avec YOLO, pour « on ne vit qu’une fois » (You Only Live Once), il endosse le rôle d’un SDF qui a perdu son chien, un carlin. « C’est mignon mais ca meurt jeune parce qu’on les sélectionne génétiquement pour que le museau soit le plus petit possible. Alors ils crèvent d’insuffisance respiratoire… Quand il s’agit de faire chier, le cerveau humain c’est une belle machine ». Le pitch de départ est posé et on sent déjà que l’humoriste manie l’absurde avec talent, déroule son écriture incisive sans en avoir l’air. Quelque part entre la gouaille d’un Coluche et l’insolence d’une Blanche Gardin. Sans oublier une bonne dose de férocité, histoire d’être raccord avec le niveau de violence de nos sociétés contemporaines.

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